Monday, December 27, 2010

Nouvelles satellite images confirment la complète
destruction du cimetière de Djoulfa

LOS ANGELES- L'Association Américaine pour l'Avancement des Sciences, (AAAS) a publié d'images de satellite confirmant la destruction complète de l'ancien cimetière de Djoulfa, situé dans une enclave arménienne historique actuellement occupés par l'Azerbaïdjan.

Il ya cinq ans ce mois-ci, plus de 100 azeris en uniformes ont détruit les monuments funéraires du cimetière médiéval de Djoulfa, fonde dans la province arménienne du Nakhitchevan au cours de 9ème siècles et prospère jusqu'à la fin de 16ème siècles. Les soldats ont fracassé les monuments arméniens, brisant les pierres en petits morceaux et les jetant dans la rivière Araxe par un gros camion.
Environ 3000 khatchkars (Tradition d’Héritage Intangible de l'UNESCO) ont été effacés de la surface de la terre. Le Président de l'Azerbaïdjan a qualifié le rapport de destruction un "mensonge absolu" et a maintenu ce refus officiel depuis.
«La guerre de l'Azerbaïdjan contre le patrimoine arménien dans Nakhichevan ne peut pas être justifiée, y compris par l’obscurité dans les négociations sur le conflit d'Arménien-Azerbaïdjanais sur Nagorno-Karabakh- une région qui a combattu pour l'indépendance d'Azerbaïdjan dans le début de 1990 précisément pour qu'une destruction similaire à Djulfa n'interviendrait pas là», a dit Simon Maghakyan, le Fondateur et le Directeur de Djulfa Mémorial Virtuelle Musée (www.djulfa.com).

«La perte de Djoulfa a porté un coup non seulement à la culture arménienne, mais aussi à la patrimoine mondial», a déclaré Maghakyan.

Maghakyan a critiqué l'UNESCO, ‘’l'organisation chargée de la protection de notre patrimoine commun," pour son "silence honteux" sur la destruction Djoulfa et l'action encouragé pour dire l'UNESCO que ‘’sa protestation sans équivoque est attendue depuis longtemps."
Maghakyan fournit un compte plus détaillé de cinq ans de violence contre Djoulfa dans un blog spécial sur d'Amnesty International, "Human Rights Now" blog.

http://asbarez.com/89909/new-satellite-images-confirm-complete-destruction-of-djulfa-cemetery/

Saturday, December 18, 2010

JUGHA " Le documentaire a été diffusé au sein du Congrès américain


"Djugha" un documentaire sur la démolition de l'ancien cimetière arménien dans la vieille Djugha (Nakhitchevan) a été distribué au sein du Congrès américain.

Expert dans l'architecture arménienne et membre du Conseil National Arménien, Samvel Karapetian a dit que 2000 copies du film ont été distribués par l'Organisation des études d'architecture arménienne au Congrès et à Los Angeles en s’appuyant sur les ONG.

M. Karapetian a informé que des exemplaires du documentaire sera projeté en arménien, en russe, en anglais, en français et en turc en 2008.

"Le documentaire a fait une forte impression. Après la projection certains députés de Strasbourg ont condamné la politique barbare de l'Azerbaïdjan ", a t-il déclaré.

L'Organisation prévoit également de tirer une série de documentaires sur la démolition des monuments historiques arméniens en Arménie Occidentale occupée par l’armée turque et en Artsakh occupé par l’armée azéri.

Saturday, December 11, 2010


L’une des nombreuses photos prises à la frontière Iran-Azerbaïdjan en décembre 2005. Cette photo montre un camion jetant délibérément les restes des célèbres khatchkars du cimetière de Djoulfa* dans la rivière Araxe.

Il y a cinq ans ce mois-ci, un cimetière antique situé dans une région reculée du sud-ouest de l'Azerbaïdjan a été effacé de la surface de la terre. Ces pierres tombales du cimetière, uniques et aux sculptures complexes, connues sous le nom de khatchkars - ce qui signifie littéralement en arménien croix de pierre (dont l'art est classé par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité)-, ont été considérées comme les dernières victimes du conflit arméno-azerbaïdjanais, conflit qui s’est matérialisé par une guerre survenue au début des années 1990 à propos de la région du Haut-Karabagh. Mais leur destruction était aussi une violation plus large des droits de l'homme - non seulement contre les Arméniens, mais contre tous les citoyens de l'Azerbaïdjan à qui l’on a refusé la chance d'explorer et d’apprécier une histoire souvent gênante.

Si la guerre du Karabakh qui a pris fin en 1994, a détruit des milliers de vies et a endommagé des monuments culturels des deux côtés** (chaque côté niant de façon égale sa propre responsabilité dans les pertes humaines), la destruction du cimetière de Djoulfa en décembre 2005 était unique, car elle s’est déroulée après la guerre dans une région appelée Naxçivan (ou Nakhitchevan***) où aucune escarmouche n'avait eu lieu (et où les Arméniens ne vivent plus). La destruction délibérée de Djoulfa était plutôt une guerre contre l'histoire : un acte calculé pour exclure un retour futur de l'héritage arménien en niant son existence originelle en premier lieu.


Bien qu’aujourd'hui la victoire de l'Arménie dans la guerre avec l'Azerbaïdjan sur le Nagorno Karabakh au début des années 1990, soit généralement comprise comme étant la raison de la destruction de Djoulfa, les inquiétudes concernant le patrimoine arménien en Azerbaïdjan prennent leurs racines dans le début du conflit non résolu lui-même. Selon le texte du rapport en date du 31 décembre 2000, du Projet Minorités en Danger :

Les Arméniens craignent que le caractère arménien du Karabakh ne disparaisse comme ce fut le cas au Nakhitchevan pendant des décennies, où la population arménienne a complètement a disparu et où tous les monuments arméniens ont été systématiquement enlevés (et selon certains, détruits) par les autorités azerbaïdjanaises.

L'affirmation indiquant que l'on a complètement nettoyé le patrimoine arménien natal de la région est indirectement affirmée par des officiels azéris. Hasan Zeynalov, par exemple, a exposé ceci :

Les Arméniens n'ont jamais vécu au Nakhitchevan, qui a été une terre azerbaïdjanaise de temps immémorial et c'est pourquoi il n'y a aucun cimetière ni monument arménien, car il n’y en a jamais eu.

La destruction de Djoulfa (le dernier monument arménien médiéval qui aurait été préservé - les plus récents ne sont pas détruits puisqu'ils sont en conformité avec la théorie officielle indiquant que les Arméniens ont vécu dans cette région depuis le 19ème siècle uniquement) est bien davantage qu’une simple manifestation du conflit du Haut-Karabagh. Ce fut une suppression du droit à la mémoire, une oppression vis-à-vis du droit à l'expression culturelle et la pire manifestation de la perception d'un détenteur de pouvoir quant à sa propre infinitude à contrôler les questions sociales (après la destruction de Djoulfa, les autorités locales du Naxcivan [Nakhitchevan] ont également détruit des salons de thé privés, probablement pour que des dissidents présumés ne s’y réunissent pas).

Pour saisir la nature de la destruction de Djoulfa, parcourez le réseau du Global Heritage sur Google Earth, mis en place par le Fonds du Patrimoine Mondial. Le réseau contrôle des centaines de sites archéologiques et culturels majeurs, chacun possédant son code couleur, vert (stable), jaune (en danger), rouge (sauvetage nécessaire), ou noir (détruit).

Heureusement, seuls trois monuments de la longue liste sont marqués en noir et deux de ces trois sites listés sont les seuls monuments historiques délibérément (et complètement) détruits par le pouvoir en place. L’un d’eux est le site des Bouddhas de Bamiyan détruit par les Taliban juste avant l'invasion américaine [Afghanistan]. L'autre site, c’est le cimetière de Djoulfa et ses khatchkars détruits en Azerbaïdjan.

La plupart des gens ont entendu parler de la destruction des Bouddhas de Bamyan et ils l’ont condamnée, mais peu nombreux sont ceux qui ont écouté les cris des khatchkars de Djoulfa, ces voix sans défense et assourdies d'une culture gênante complètement détruite par les autorités au Naxicevan [Nakhitchevan]. Pour le cinquième anniversaire de la destruction d'un lieu sacré de la mémoire, laissez les pierres rendues muettes, crier toute l'importance du respect et de la protection du patrimoine mondial.


Thursday, November 25, 2010


GLOBAL HERITAGE FUND Organization sur la DESTRUCTION de la CIMETIERE de JUGHA


Wednesday, November 17, 2010

Tuesday, November 2, 2010

L’Ancien Cimetière de Djougha


Le groupe est sur l’ancien cimetière Arménien Djougha de Nakhitchevan,

actuellement inclus dans l'Azerbaïdjan. Il a été le plus grand cimetière

arménien jamais connu, compris environ de 10.000 khatchkars et plusieurs

pierres tombales des milliers de formes différentes. Les khachkars uniques

ont été enregistrées en les déplaçant à l'Arménie. Le reste a été complètement

rasé par les Turcs d'Azerbaïdjan en 2005.

Jusqu'à aujourd'hui le Vieux-Djougha cimetière est inclus dans la liste

des lieux culturels de l'UNESCO, qui de-yure chaque pays membre de

l'UNESCO doit assurer et de préserver. Jusqu'à aujourd'hui, l'UNESCO a fait

aucune déclaration sur le même cimetière, condamnant les actions vers

l'Azerbaïdjan.

Dans leurs listes le

cimetière existe toujours.


http://www.flickr.com/groups/old_jugha/


GÉNOCIDE CULTUREL

Quelques mois avant le lancement de l’ « Année de l’Arménie », célébrée par la
République française, a précédé ce qu’on appelle un Génocide Culturel (ou
ethnocide): l’élimination systématique, par l’armée azérie, de plus de 3000 tombes du
site médieval arménien de Julfa (Djougha en arménien) situé dans l’enclave de la
République autonome du Nakhitchévan, territoire de 5500 km2 encastré entre
l’Arménie, l’Iran et la Turquie. Anciennement province arménienne, annexée par la
Russie en 1826, elle a été cédée par la Russie soviétique à l’Azerbaïdjan par le
Traité de Moscou du 16 mars 1921 signé entre la RSS et la Turquie. Un accord allant
à l’encontre totale du Droit international.
De 1918 à 1920, le Nakhitchévan se situait à l’intérieur des frontières de la première
République d’Arménie.
Dès 1919, les turco-azéris programment un très important nettoyage ethnique de la
population arménienne et de sa culture afin de réaliser une jonction entre la Turquie
et l’Azerbaïdjan en faisant disparaître ainsi toute trace arménienne de la région. Ces
destructions font partie intégrante du Génocide des Arméniens.
Le Groupe parlementaire Suisse-Arménie est coprésidé par les conseillers nationaux
Dominique de Buman (dominique.debuman@.parl.ch) et Ueli Leuenberger (ueli.leuenberger@parl.ch)
Le saccage du site archéologique a débuté en 1903 pour permettre la construction
de la section du réseau ferré reliant Djougha à Hamadan (Iran). Ainsi déjà, près de
6000 Khatchkars (1) furent pulvérisés par les Russes. En 1998 et 2002 l’armée
Azérie reprend la destruction dans l’indifférence générale alors que des ONG,
associations de la diaspora et gouvernement arménien réunis alertaient l’UNESCO
depuis plusieurs mois. En quelques semaines (décembre 2005), ce qui restait du
prestigieux trésor, patrimoine culturel arménien, devient un champ de tir et
d’entraînement de l’armée azérie. En fait, une zone militaire, aujourd’hui interdite.
Bien qu’étant signataire de la Convention sur la protection du Patrimoine Mondial
(1993), celà n’a pas arrêté l’Azerbaïdjan dans sa détermination d’éradication de la
mémoire arménienne, éliminant du même coup un véritable trésor archéologique,
témoignage culturel de valeur inestimable.
Après le Génocide de 1915, cette profanation est vécue par les 7,8 millions
d’arméniens de la planète comme une véritable déchirure d’avec son historique
passé. La colère et l’indignation dominent devant le laxisme général, tandis que se
perpétue au grand jour l’élimination de la civilisation arménienne, de Turquie en
Azerbaïdjan, dans un silence assourdissant.
Le 23 janvier 2006, le député français François Rochebloine (UDF), rappelait dans
son intervention au Conseil de l’Europe :
Nous apprenons par ailleurs que la destruction méthodique des khatchkars a repris
dans le cimetière du Djougha, au sud du Nakhitchévan : on revoit les tombes
profanées, les croix brisées, les débris évacués... Le mépris des droits de l'homme et
l'insulte à la mémoire se conjuguent ainsi en un sombre tableau qui nous ramène
fâcheusement à de tristes périodes de notre histoire contemporaine.
Parmi les doléances contenues dans le Mémorandum remis à l’UNESCO figure
l’option de radiation de l’Azerbaïdjan à l’organisation UNESCO jusqu’à application de
toutes les recommandations y figurant.
En outre, la délégation s’exprimera lors d’une Conférence de Presse consécutive à
l’audition accordée par l’UNESCO.
Khatchkar, « Croix en pierre », stèles typiques de l’art arménien.
Finement ciselés, leur apparence laisse à penser à de la dentelle.
Les premiers Khatchkars apparaissent au IXè siècle.
Le cimetière de Jougha se départageait en trois secteurs.
Le premièr secteur regroupait les tombes couvrant la période allant du IXè au XIIIè
siècle, le second secteur, les XIVè et XVè siècle et le troisième, le XVIè siècle jusqu’en
1605, pour une superficie totale de 1600m2.


Sunday, October 24, 2010



DESTRUCTION des Graves des Juifs et des Arméniens continue en Azerbaïdjan



Les Graves des Juifs et des Arméniens ont été détruits en Azerbaïdjan.
L'
article intitulé «Le pays des barbares», publiée dans le
journal "Real Azerbaïdjan"

note que le bureau de rédaction a reçu une lettre de
résidents Soumgaït, qui signalent la destruction de
tombes arméniennes et

juives.

L'auteur de l'article indique que le même phénomène se produit aussi dans
Bakou.
Selon de l'auteur, «il s'agit d'un persécution volontaire et cynique. " Tout d'abord, la barbarie au cimetière est un sérieux coup à notre réputation », note l'auteur.


Sarkis Shahinian

http://www.armenian.ch/forum/phpBB2/viewtopic.php?p=11046

Wednesday, October 13, 2010

Sur le 4ème anniversaire de la destruction du cimetière de Julfa historique
Décembre 15, marque le 4ème anniversaire de la finale
destruction du plus grand cimetière médiéval - Djoulfa de l'Arménie,
une initiative qui vise à documenter les actes de vandalisme cherche la poésie
commémorant la perte culturelle. Les soumissions peuvent être faites à
contact @djulfa.org par Décembre 20, 2009.

Les pierres sacrées de Djoulfa, effacés au sol par les Azéris
autorités du Nakhitchevan, sont physiquement disparu. Mais leur hantise
histoire n'est pas oubliée. Visitez www.djulfa.com pour le compte de refroidissement
de destruction délibérée Djoulfa, y compris une vidéo, des photographies et
une section de recherche d'informations complémentaires.

http://www.armeniandiaspora.com/showthread.php?201058-On-the-4th-Anniversary-of-the-Historic-Julfa-Cemetery-Destruction

Tuesday, September 28, 2010


Vue générale de la nécropole de Djoulfa (Nakhitchevan) à la fin du 19e s., bois anonyme, d’après une photographie de M. Chantre, in Chantre B., A travers l’Arménie russe, Paris, Librairie Hachette, 1893, p. 179, 13 x 19 cm, coll. particulière, Paris

Thursday, September 2, 2010

UN CIMETIÈRE MÉDIÉVAL ARMÉNIEN
EFFACÉ DE LA SURFACE DE LA TERRE

Le mardi 17 octobre 2006, une délégation internationale formée sous l’impulsion du
groupe parlementaire Suisse-Arménie sera reçue à Paris par M. Koïchiro Matsuura,
Directeur général de l’UNESCO, auquel elle remettra un Mémorandum ainsi qu’une
documentation exhaustive traitant du crime perpétré dans le cimetière médiéval
arménien de Djougha (Djoulfa/Julfa) par l’armée de l’Azerbaïdjan. La délégation,
soutenue par Charles Aznavour, Ambassadeur d’Arménie auprès de l’UNESCO, sera
conduite par les Conseillers nationaux Dominique de Buman (PDC/FR) et Ueli
Leuenberger (Les Verts/GE), co-présidents du Groupe parlementaire Suisse-Arménie.
Dans le Mémorandum, signé de la main de chaque député de la délégation, figurent
cinq recommandations exécutoires en direction de l’Azerbaïdjan; de diligenter une enquête internationale et de dénoncer ouvertement la destruction du site de Djougha.
Le 30 août 2006, les autorités Azéris avaient refusé à une délégation d’Europarlementaires
de se rendre au Nakhitchévan (Azerbaïdjan) pour constater la
destruction massive des croix en pierre ('khatchkars') millénaires du cimetière de
Djougha.




Monday, August 23, 2010

Les Khachkares Arméniens


Les khachkars constituent un grand pan de la culture arménienne, et y sont très répandus.
Les croix de pierre ou khachars (‘khach’ signifie croix, ‘kar’ signifie pierre), représentent un symbole de la nouvelle foi arménienne. Les khachkares gravés étaient utilisés dans les églises, les monastères, et les cimetières et même parfois insérés dans les murs de certains édifices.

Les plus anciennes tombes de Djulfa (Jugha en Arménien) datent du sixième siècle, mais les plus célèbres
khatchkars sont des 15è et 16è siècles, quand la ville était prospère en tant qu'étape sur les routes des épices et de la soie entre l'Asie et la Méditérranée.

Sur une période de trois jours commençant le 14 décembre 2005, une grande troupe militairede soldats Azeris ont détruits les restes des tombes au marteau, chargeant les pierres cassées sur des camions, et les déversant dans les eaux de l'Araxes. Il n'en reste que les photos prises avant.


http://romanes.blogspot.com/2006/07/les-khachkars-armniens.html

    Tuesday, August 17, 2010

    REPONSE INTERNATIONALE

    Le gouvernement de l'Azerbaïdjan a fait face à une bourrasque de condamnation depuis que les frais ont été indiqués la première fois. Quand les réclamations ont été évoquées la première fois en 1998, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (l'UNESCO) commandé que la destruction des monuments dans Julfa cesse. Les plaintes ont également apporté des appels semblables vers l'avant pour finir l'activité pour s'arrêter par Le Conseil international sur des monuments et des emplacements(ICOMOS).

    Dans la réaction aux frais a avancé par l'Arménie et les organismes internationaux, Azerbaïdjan a affirmé, faussement, que les Arméniens n'avaient jamais existé dans ces territoires. En décembre 2005, Zeynalov indiqué dans une entrevue de BBC que les Arméniens « n'ont jamais habité dans Nakhchivan, qui a été terre azerbaîdjanaise du temps immémorial, et c'est pourquoi il n'y en a aucun cimetière et monument arméniens et n'a jamais été. » L'Azerbaïdjan affirme à la place que les monuments n'étaient pas d'origine arménienne, mais de Albanais caucasien.

    En vue de la destruction, selon l'ambassadeur azerbaîdjanais vers les Etats-Unis, Khafiz Pashayev, les videos et les photographies qui ont apprêté ne montrent pas l'identité du peuple ni ne montrent pas ce qu'ils détruisent réellement. Au lieu de cela, l'ambassadeur affirme que le côté arménien a commencé une campagne de propagande contre l'Azerbaïdjan pour détourner l'attention à partir de la destruction alléguée des monuments azerbaîdjanais en Arménie. Président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliev a également nié les frais, les appelant « un mensonge et une provocation. »

    Les disciples non-Arméniens nombreux ont condamné la destruction et ont invité le gouvernement de l'Azerbaïdjan pour faire un exposé plus complet. Professeur américain d'anthropologue et d'associé de l'anthropologie au Université de Chicago, Adam T. Smith, appelé le déplacement des khachkars « un épisode honteux dans la relation de l'humanité à son passé, un acte déplorable de la part du gouvernement de l'Azerbaïdjan qui exige l'explication et la réparation. » Smith et d'autres disciples, aussi bien que plusieursSénateurs des Etats-Unis, signé une lettre à l'UNESCO et d'autres organismes condamnant le gouvernement de l'Azerbaïdjan.

    Au printemps de 2006, un journaliste de Institut pour le reportage de guerre et de paix a prétendu avoir visité le cimetière et a écrit qu'il « avait complètement disparu. » Par même année, Parlementaire européen les membres ont protesté au gouvernement azerbaîdjanais quand ils ont été empêchés d'inspecter le cimetière. Hannes Swoboda, Autrichien le membre socialiste de MPE et de comité qui a été nié l'accès à la région, commenté cela « s'ils ne nous permettent pas d'aller, nous avons un conseil clair que quelque chose de mauvais s'est produit. Si quelque chose est cachée nous voulons demander pourquoi. Il peut seulement être parce que certaines des allégations sont vraies. « Docteur Charles Tannock, un membre conservateur du Parlement européen pour Le grand Londres, fait écho ces sentiments et comparé la destruction au Statues de Bouddha détruit par Taliban dans Bamyan, L'Afghanistan en 2001. Il a cité dans un discours un architecte britannique, Steven Sim, un expert en matière de région qui a certifié que la longueur visuelle tirée de la frontière iranienne était véritable.

    L'Azerbaïdjan a interdit au Parlement européen parce qu'il a indiqué qu'il accepterait seulement une délégation s'il visitait le territoire Arménien-commandé aussi bien. « Nous les pensons que si une approche complète est adoptée aux problèmes qui ont été soulevés, » a dit le porte-parole étranger Tahir Tagizade de ministère d'Azerbaïdjanais, « serons possibles pour étudier les monuments chrétiens sur le territoire de l'Azerbaïdjan, incluant dans la République autonome de Nakhchivan. »

    Après que plusieurs visites plus remises à plus tard, une tentative remplacée aient été projetées par des inspecteurs de PACE pour le 29 août au 6 septembre 2007, menés par MP britannique Edouard O'Hara. Aussi bien que Nakhitchevan, la délégation visiterait Bakou, Yerevan, Tbilisi, et Nagorno Karabakh . Les inspecteurs ont projeté visiter Nagorno Karabakh par l'intermédiaire de l'Arménie, et s'étaient chargés du transport pour faciliter ceci. Cependant, le 28 août, le chef de la délégation azerbaîdjanaise au PAS a libéré une demande que les inspecteurs doivent entrer dans Nagorno Karabakh par l'intermédiaire de l'Azerbaïdjan. Le 29 août, sécrétaire général de PAS

    Mateo Sorinas a annoncé que la visite a dû être décommandée en raison de la difficulté pour accéder à Nagorno Karabagh à l'aide de l'itinéraire exigé par l'Azerbaïdjan. Le ministère des affaires étrangères en Arménie a publié une énonciation de rapport que l'Azerbaïdjan avait cessé la visite « dû seulement à leur intention pour voiler la démolition des monuments arméniens dans Nakhijevan. »

    Friday, August 13, 2010

    DESTRUCTION DE KHACHKAR DE NAKHICHEVAN

    Destruction de Khachkar dans Nakhchivan se rapporte à des accusations documentées contre L'Azerbaijan de l'embarquement sur une campagne commençant en 1998 et finissant en décembre 2005 pour démolir complètement le cimetière médiéval de khachkars Arménien

    près de la ville de Julfa, Nakhitchevan (un exclave de l'Azerbaïdjan). Réclame par les Armeniens que l'Azerbaïdjan entreprenait une campagne systématique pour détruire et enlever les monuments a surgi la première fois vers la fin de 1998 et ces frais ont été remplacés en 2002 et 2005.

    Des appels nombreux ont été classés par des organismes arméniens et internationaux, condamnant le gouvernement azerbaîdjanais et l'invitant à renoncer d'une telle activité. En 2006, l'Azerbaïdjan barré Le Parlement Europeen les membres d'etudier les réclamations, les chargeant de l'« ont polarisé et approche hysterique » à la question et à déclarer qu'elle accepterait seulement une délégation si elle visitait le territoire Arménien-commandé aussi bien.

    http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Khachkar_destruction_in_Nakhchivan

    Monday, August 9, 2010


    Sauvegarder les monuments arméniens





    Le nom de l’institut de Recherches sur l’Architecture Arménienne (RAA pour Research on Armenian Architecture) est beaucoup moins connu du public que le nom de l'UGAB ou du Hay Tad. Pourtant, l’œuvre entreprise par ce groupe de passionnés est monumentale et digne d'une institution gouvernementale. Les objectifs de l’organisation sont les suivants : explorer les territoires naguère habités par les Arméniens, enregistrer chaque objet témoignant de leur présence et reconstituer l’histoire des monuments et des habitations, en les insérant dans le contexte général de l’histoire nationale. Autrement dit, il s’agit de sauver - ne serait-ce que sur le papier - ces traces que certains tentent d’effacer de la terre. Le champ d’action de la RAA s’étend de la Géorgie, à l’Azerbaïdjan, en pensant par la Turquie et l’Iran.




    Le fondateur de l’organisation, Armen Hakhnazarian, est né en Iran où son père, Hovannes Hakhnazarian, occupait le poste de proviseur des écoles arméniennes de Téhéran. Pendant les années 60, le jeune Armen Hakhnazarian, alors étudiant à la faculté d’architecture de l’Université d’Aix-la-Chapelle, commence à rassembler des matériaux afin de préparer sa thèse sur l’architecture arménienne. Outre le simple paramètre architectural, il prend en compte et analyse l’éparpillement des monuments, leur destruction mais aussi sur les moyens de les protéger. Il se rend en Turquie à plusieurs reprises et y constate l’état pitoyable des églises arméniennes ; au fil de ses visites, il constate également la disparition de certains édifices qu’il avait vu auparavant. A la fin des années 60, il fit une rencontre importante en la personne de Vazguen Barseghian. Ce rescapé du génocide installé à New-York, était professeur de physique dans une université américaine. Il s’engagea alors à financer les travaux de la RAA, et en particulier l’impression des nombreuses diapositives (soit 7 volumes de 5000 photos). Malheureusement, il disparaîtra brutalement sans jamais être remplacé.

    Les premières visites d’Armen Hakhnazarian en Arménie soviétique ont commencé au début des années 1980. Il coopèrera alors étroitement avec le Comité pour la protection de l’héritage culturel de l’Arménie soviétique ; c’est là qu’il fera la rencontre de Samvel Karapetian qui deviendra plus tard l’autre pilier de la RAA. Le parcours de ce dernier est tout à fait atypique pour un homme né en URSS. Dès son enfance, il est marqué par les récits de son grand-père, rescapé du génocide et seul survivant d’une famille de vingt-huit personnes. Dès 1978, il se rend dans les territoires arméniens annexés par l’Azerbaïdjan, et plus particulièrement dans ceux se trouvant de part et d’autre de la rivière Koura. Il nous confia qu’à "
    l’époque lorsque j’ai fait ce voyage je n’étais qu’un modeste amateur ; bien sur, je faisais des croquis, mais ils manquaient de précision et de professionnalisme. Mais désormais, ils constituent la seule documentation que nous possédons sur ces régions. Quand je dis " nous " j’entends les Arméniens ". En parallèle, la RAA s’implique également dans la reconstruction des monuments historiques. Pour des raisons évidentes, ce travail ne peut être entrepris que sur le territoire de l’Arménie et du Karabakh, car ni la Géorgie, ni l’Azerbaïdjan, ni la Turquie n’autorisent les spécialistes Arméniens à approcher les monuments. La République Islamique d’Iran quant à elle, a toujours eu le souci de préserver et de restaurer les monuments arméniens et ce, avec le soutien de la communauté locale. Depuis le début des années 90, Armen Hakhnazarian a dirigé la restauration de 9 églises sur le territoire arménien. Actuellement, la RAA restaure l’église du complexe monastique de Dadivank (Karabakh) ainsi que l’église principale du complexe monastique d’Ushi (Arménie).

    Le département de recherche et de publication de la RAA dirigé par Samvel Karapetian, a publié à ce jour huit volumes de documentations précieuses car méconnus du grand public (Les monuments culturels du Haut-Karabakh, Les monuments arméniens en Kakhétie (est de la Géorgie), Les maires de Tbilissi, La collection arménienne du musée caucasien, Les forteresses des princes du Karabakh et du Siunik etc).
    " Lorsque j’ai commencé à voyager, raconte Samvel Karapetian, j’ai choisi comme destination prioritaire l’Azerbaïdjan. Connaissant l’animosité envers tout ce qui était arménien, je savais que les monuments historiques pouvaient disparaître du jour au lendemain. Mes voyages vers la Géorgie n’ont débuté qu’en 1988 ; pourtant, j’y ai découvert là-bas des choses qui m’ont profondément choqué. Je peux vous assurer qu’en matière de destruction de monuments historiques, les Géorgiens auraient beaucoup à apprendre aux Azéris et aux Turcs. " Les publications de la RAA sont réalisées par l’imprimerie " Zaven & Sons " de Beyrouth. Armen Hakhnazarian parle avec beaucoup d’affection de son propriétaire qui travaille souvent à crédit. Samvel Karapetian se souvient d’un ouvrage intitulé Karabakh du Nord, les territoires perdus du pays vainqueur qu’il souhaitait faire éditer. Le livre était si volumineux que le coût de son impression s’était révélé être hors de prix pour la RAA ; Zaven lui confia alors : " avec ou sans argent nous allons le publier ". En 1998, la RAA et l’organisation " Terre et Culture " ont alarmé l’UNESCO et les communautés arméniennes de la destruction du cimetière des khatchkars (V-XVIIe siècles) à Hin Djugha (Nakhitchevan). Grâce à cette intervention, la destruction fut temporairement interrompue. Néanmoins, les photos prises le 25 novembre 2002 par le responsable de " Terre et Culture ", M. G. Gevonian, attestent de la totale disparition des 3000 khatchkars du site. Ces photos peuvent être consultées sur le site web de la RAA (www.raa.am). En septembre dernier, l’exposition de photographies (puisées dans les archives de la RAA) organisée au Parlement Européen par l’Assemblée des Arméniens d’Europe a démontré clairement la destruction de cet héritage culturel mondial par l’Etat turc.

    Armen Hakhnazarian et sa femme Margritt Blunemann sont les principaux bailleurs de fonds de l’organisation. Une maigre partie des frais de publication est amortie par des abonnements et les quelques donations ponctuelles. Ce combat perpétuel entre et l’urgence du travail et la recherche de moyens de financements, dure depuis plus de vingt ans. La fatigue se lit désormais sur le visage d’Armen Hakhnazarian, même si rien ne semble pouvoir altérer son obstination.

    Irène SHABOYAN
    Erévan

    http://barsamian.pagesperso-orange.fr/parevcotedazur/numeros/parev24/art34.html

    Thursday, August 5, 2010

    UN CIMETIÈRE MÉDIÉVAL ARMÉNIEN
    EFFACÉ DE LA SURFACE DE LA TERRE

    Le mardi 17 octobre 2006, une délégation internationale formée sous l’impulsion du
    groupe parlementaire Suisse-Arménie sera reçue à Paris par M. Koïchiro Matsuura,
    Directeur général de l’UNESCO, auquel elle remettra un Mémorandum ainsi qu’une
    documentation exhaustive traitant du crime perpétré dans le cimetière médiéval
    arménien de Djougha (Djoulfa/Julfa) par l’armée de l’Azerbaïdjan. La délégation,
    soutenue par Charles Aznavour, Ambassadeur d’Arménie auprès de l’UNESCO, sera
    conduite par les Conseillers nationaux Dominique de Buman (PDC/FR) et Ueli
    Leuenberger (Les Verts/GE), co-présidents du Groupe parlementaire Suisse-Arménie.
    Dans le Mémorandum, signé de la main de chaque député de la délégation, figurent
    cinq recommandations exécutoires en direction de l’Azerbaïdjan; il est question, entre
    autres, de diligenter une enquête internationale et de dénoncer ouvertement la
    destruction du site de Djougha.
    Le 30 août 2006, les autorités Azéris avaient refusé à une délégation d’Europarlementaires
    de se rendre au Nakhitchévan (Azerbaïdjan) pour constater la
    destruction massive des croix en pierre ('khatchkars') millénaires du cimetière de
    Djougha.

    Saturday, July 31, 2010

    L’Unesco reste impuissante face à la nouvelle campagne que mêne le gouvernement azéri pour effacer toute trace de la culture arménienne sur son sol.

    En août 2005, l’informaticien écossais Steven Sim entreprit un voyage périlleux au Nakhitchevan, province de l’Azerbaïdjan enclavée entre l’Arménie et l’Iran. Sur cette terre aride et grandiose, pratiquement fermée aux étrangers, ce passionné d’architecture espérait visiter plusieurs églises arméniennes, dont certaines datent du XIIe siècle. Mais ce qu’il trouva lui fit froid dans le dos : à la place des monuments répertoriés voici une quinzaine d’années, il ne restait que des tas de gravats.

    Le témoignage de Steven Sim a été divulgué le mois dernier à Paris, il apporte une nouvelle preuve de la campagne menée par le gouvernement d’Azerbaïdjan pour effacer toute trace de la culture arménienne sur son sol. Par son ampleur, cette destruction méthodique rappelle celle des Bouddhas de Bamyan par le régime afghan des Talibans, en 2001, celle des monuments ottomans de Bosnie par les Serbes, dans les années 1990, ou celle, plus récente, de certaines églises serbes du Kosovo.

    « Au Nakhitchevan, je suis allé voir les emplacements de huit églises arméniennes », a expliqué Steven Sim au Temps. « Je me suis rendu sur les sites, à présent vides, de deux [églises], et j’ai vu d’assez près [les sites restants] pour être à 100% certain que les six autres n’existent plus. » Ainsi, le village d’Abrakounis, dans l’imposante vallée du Yerndjak, possédait une église de 1381 ornée de fines sculptures. À l’endroit même où elle fut photographiée en 1990, il n’y a plus qu’un terrain vague jonché d’éclats de briques.

    Steven Sim, qui a fini par être expulsé du Nakhitchevan pour s’être montré trop curieux, craint que toutes les anciennes églises de cette province - leur nombre est évalué entre 59 et une centaine - n’aient été anéanties. Une vidéo, prise en décembre 2005 depuis le territoire iranien, renforce cette hypothèse : on y voit des soldats réduire en miettes les croix gravées du cimetière médiéval de Djougha, situé sur la rive azérie du fleuve Araxe. Ce site, qui comptait quelques dix mille stèles au début du XXe siècle, a été aplati au bulldozer et transformé en terrain militaire.

    Après la diffusion du film, le gouvernement d’Azerbaïdjan a réagi. Une lettre envoyée au Temps par son ambassadeur à Paris affirme ainsi que « le cimetière arménien de Djougha n’existe pas » et que les images montrant la destruction des croix « ne permettent pas de localiser le site photographié avec certitude ». Pourtant, au printemps dernier, une délégation de parlementaires européens s’est vue refuser l’autorisation de se rendre sur place.

    Malgré des demandes réitérées, l’ambassadeur n’a pas répondu aux questions du Temps sur les destructions d’églises dénoncées par Steven Sim. Le témoignage de ce dernier est certes « orienté », puisque le coût de son voyage au Nakhitchevan a été pris en charge par une organisation arménienne, mais pour l’heure, les autorités de Bakou n’ont pas pris la peine de le réfuter.

    Afin de contrer les accusations concernant le cimetière de Djougha, l’Azerbaïdjan se dit victime d’une « campagne de propagande » menée par l’Arménie et affirme que plus de cinq cent monuments azéris ont été détruits par les Arméniens. Les deux Etats se sont affrontés entre 1990 et 1994 pour la province azérie du Haut-Kharabakh, actuellement contrôlée par les Arméniens. Ils se livrent aujourd’hui une sorte de guerre froide, marquée par des échanges de tirs épisodiques.

    Dans ce contexte tendu, l’influente diaspora arménienne mobilise ses amis politiques en Occident. Le 17 octobre, deux parlementaires suisses, le Vert genevois Ueli Leuenberger et le démocrate-chrétien fribourgeois Dominique de Buman, ont conduit une délégation d’élus de plusieurs pays au siège parisien de l’Unesco, division de l’ONU chargée de la sauvegarde des monuments anciens.

    Mais ils sont ressortis consternés de leur rencontre avec le directeur général de l’organisation, Koïchiro Matsuura. « Nous ne sommes pas du tout satisfait, a déclaré Ueli Leuenberger à l’issue de la réunion. On a l’impression que l’Unesco n’a rien fait face à ces destructions. C’est incompréhensible. »

    Car cela fait des mois, voire des années, que l’organisation a été informée du désastre culturel en cours dans le Caucase. Il y a six mois, ses fonctionnaires annonçaient l’envoi imminent d’une « mission d’experts » sur place. Depuis, plus rien. « Si on devait enquêter sur toutes les allégations de destructions de monuments dans le monde, on aurait besoin de 5000 ou 10000 employés [il y en a 2160] », expliquait au printemps dernier un cadre de l’organisation, avec un mélange de d’amertume et de désinvolture.

    Aujourd’hui, l’Unesco observe un mutisme complet sur la question des monuments détruits au Nakhitchevan, et justifie son silence par de mystérieux pourparlers diplomatiques en cours. Ses relations avec le gouvernement d’Azerbaïdjan sont au beau fixe : le 19 octobre, à Paris, la femme du président azéri Ilham Aliev a assisté à un concert donné pour les 60 ans de l’Unesco sous le titre « Azerbaïdjan, carrefour des civilisations et des cultures ».


    http://www.armenews.com/article.php3?id_article=27494


    L’ ETAT D'AZERBAIJAN DOIT DEMANDER PARDON A LA NATION ARMENIENNE

    Lors de l’émission « Cartes sur Table » qui s’est tenu sur les ondes de la radio arménienne AYP.FM le samedi 25 février 2006, le président du CCAF, Alexis Govciyan, a rappelé la nécessité d’engager des actions contre l’Etat azerbaïdjanais et sa politique anti-arménienne. Il a mis l’accent sur l’obligation qu’ont aujourd’hui les autorités politiques de ce pays de demander pardon pour les massacres de la population arménienne perpétrés durant les pogroms de 1988 à Soumgaït et à Kirovabad (Gandja), la déportation de plus de 250 000 Arméniens qui s’en est suivi, la spoliation de tous leurs biens et avoirs et la destruction de tous leurs monuments et lieux de culte. Par ailleurs, le président du CCAF a rappelé l’urgence d’une intervention de toutes les instances internationales compétentes afin que soit mis un terme à la destruction massive du cimetière historique arménien de Djougha dans la région du Nakhitchévan et que soit reconstitué tous les monuments historiques détruits depuis l’indépendance de l’Azerbaïdjan en 1991.

    Cette émission, qui prenait place dans le cadre de la préparation de la manifestation du 28 février 2006 à 18h30 devant l’Ambassade d’Azerbaïdjan à Paris, organisée par l’ADL-Ramgavar, la FRA-Dachnktsoutioun, et le PSD-Hentchakian, avec le soutien du CCAF, réunissait également, Mourad Papazian, président de la FRA-Dachnaktsoutioun, Sahak Sukiasyan, porte-parole de l’organisation Terre et Culture et de nombreux députés français et européens. L’ensemble des participants a fortement insisté sur la nécessité d’une mobilisation massive des Arméniens et de leurs amis lors de ce rassemblement, qui se déroulera à l’identique le même jour partout dans le monde.

    Pour leur part, les responsables et élus politiques de la République française ont promis de s’associer à cette manifestation, afin de marquer, par leur présence ou par leur soutien, d’une part leur profonde solidarité avec la Communauté arménienne dans leur combat pour la défense de leurs droits, de leur dignité et de leur mémoire ; et d’autre part leur condamnation catégorique de tous ces actes barbares qui enfreignent les valeurs élémentaires de la démocratie, de la justice et du respect de la personne humaine.

    Au cours du débat, Alexis Govciyan a également demandé qu’une Commission d’Enquête Parlementaire soit formée par l’Assemblée Nationale, dont le but serait de constater sur le terrain la politique de destruction planifiée de l’Etat azerbaïdjanais, particulièrement au Nakhitchevan, sur le site du cimetière arménien de Djougha. Cette Commission pourrait être mise en place début mars, lors de la prochaine audition de Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires Etrangères, par la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale.


    http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=126


    Friday, July 30, 2010

    DESTRUCTION DE MONUMENTS ARMENIENS A L'AZERBAIJAN


    En décembre 2005, les autorités d’Azerbaïdjan ont repris et terminé l’entreprise de destruction du site historique de Djoulfa (Nakhitchevan). Ce parachèvement fait suite aux précédentes campagnes de démolition qu’elles avaient mises en oeuvre sur le même site en novembre 1998 et en décembre 2002.

    La ville et le cimetière arménien de Djoulfa (Azerbaïdjan) constituait un site exceptionnel relevant du patrimoine de l’Humanité et qui aurait pu être inscrit à la liste de l’UNESCO. La nécropole de Djoulfa rassemblait un ensemble unique au monde de 12 000 croix de pierre sculptées (khatchkars).


    La destruction de Djoulfa a été réalisée dans le but d’éradiquer les traces de la présence millénaire des Arméniens dans la région du Nakhitchevan. Maintenant qu’elle a atteint son objectif, on peut craindre que les quelques 250 autres sites arméniens du Nakhitchevan soient à leur tour visés par cette politique de « purification culturelle ».

    http://eafjd.eu/spip.php?article238

    Thursday, July 29, 2010

    ORGANISATION TERRE ET CULTURE

    SOIRÉE EXCEPTIONNELLE

    salle de l’Église arménienne de Paris

    DÉBAT AVEC ARGAM AYVAZIAN

    (Erévan, Académie des sciences)

    spécialiste du Nakhitchévan, venu spécialement en france

    SUR LA DESTRUCTION DU

    CIMETIÈRE ARMÉNIEN DE DJOULFA

    Projection d'un film unique et inédit :

    Djoulfa : le chant brisé

    Rappel des faits. Le Nakhitchévan, enclave azerbaïdjanaise séparée

    de l’Arménie en 1921, est depuis plusieurs années le théâtre d’actions

    systématiques orchestrées par l’État azerbaïdjanais, destinées à eff acer

    toute trace d’une présence arménienne dans cette région. Ceci concerne

    notamment le cimetière médiéval de l’Ancienne Djoulfa, composé

    d’environ 3000 tombes, stèles et croix de pierre, d’une valeur archéologique

    et historique universelle. Ce site hors du commun a fait l’objet d’une

    destruction planifi ée depuis 1998, qui a été achevée par des militaires

    azerbaïdjanais en décembre 2005, à la faveur de l’immobilisme et du

    silence des organisations internationales. Terre et Culture avait alerté

    l’UNESCO à plusieurs reprises, en 1998 puis en 2002, alors qu’il était

    encore possible de sauver le site. En dépit de ces appels, aucune mesure

    n’a été prise, laissant entièrement disparaître un site unique au monde.