Thursday, November 25, 2010


GLOBAL HERITAGE FUND Organization sur la DESTRUCTION de la CIMETIERE de JUGHA


Wednesday, November 17, 2010

Tuesday, November 2, 2010

L’Ancien Cimetière de Djougha


Le groupe est sur l’ancien cimetière Arménien Djougha de Nakhitchevan,

actuellement inclus dans l'Azerbaïdjan. Il a été le plus grand cimetière

arménien jamais connu, compris environ de 10.000 khatchkars et plusieurs

pierres tombales des milliers de formes différentes. Les khachkars uniques

ont été enregistrées en les déplaçant à l'Arménie. Le reste a été complètement

rasé par les Turcs d'Azerbaïdjan en 2005.

Jusqu'à aujourd'hui le Vieux-Djougha cimetière est inclus dans la liste

des lieux culturels de l'UNESCO, qui de-yure chaque pays membre de

l'UNESCO doit assurer et de préserver. Jusqu'à aujourd'hui, l'UNESCO a fait

aucune déclaration sur le même cimetière, condamnant les actions vers

l'Azerbaïdjan.

Dans leurs listes le

cimetière existe toujours.


http://www.flickr.com/groups/old_jugha/


GÉNOCIDE CULTUREL

Quelques mois avant le lancement de l’ « Année de l’Arménie », célébrée par la
République française, a précédé ce qu’on appelle un Génocide Culturel (ou
ethnocide): l’élimination systématique, par l’armée azérie, de plus de 3000 tombes du
site médieval arménien de Julfa (Djougha en arménien) situé dans l’enclave de la
République autonome du Nakhitchévan, territoire de 5500 km2 encastré entre
l’Arménie, l’Iran et la Turquie. Anciennement province arménienne, annexée par la
Russie en 1826, elle a été cédée par la Russie soviétique à l’Azerbaïdjan par le
Traité de Moscou du 16 mars 1921 signé entre la RSS et la Turquie. Un accord allant
à l’encontre totale du Droit international.
De 1918 à 1920, le Nakhitchévan se situait à l’intérieur des frontières de la première
République d’Arménie.
Dès 1919, les turco-azéris programment un très important nettoyage ethnique de la
population arménienne et de sa culture afin de réaliser une jonction entre la Turquie
et l’Azerbaïdjan en faisant disparaître ainsi toute trace arménienne de la région. Ces
destructions font partie intégrante du Génocide des Arméniens.
Le Groupe parlementaire Suisse-Arménie est coprésidé par les conseillers nationaux
Dominique de Buman (dominique.debuman@.parl.ch) et Ueli Leuenberger (ueli.leuenberger@parl.ch)
Le saccage du site archéologique a débuté en 1903 pour permettre la construction
de la section du réseau ferré reliant Djougha à Hamadan (Iran). Ainsi déjà, près de
6000 Khatchkars (1) furent pulvérisés par les Russes. En 1998 et 2002 l’armée
Azérie reprend la destruction dans l’indifférence générale alors que des ONG,
associations de la diaspora et gouvernement arménien réunis alertaient l’UNESCO
depuis plusieurs mois. En quelques semaines (décembre 2005), ce qui restait du
prestigieux trésor, patrimoine culturel arménien, devient un champ de tir et
d’entraînement de l’armée azérie. En fait, une zone militaire, aujourd’hui interdite.
Bien qu’étant signataire de la Convention sur la protection du Patrimoine Mondial
(1993), celà n’a pas arrêté l’Azerbaïdjan dans sa détermination d’éradication de la
mémoire arménienne, éliminant du même coup un véritable trésor archéologique,
témoignage culturel de valeur inestimable.
Après le Génocide de 1915, cette profanation est vécue par les 7,8 millions
d’arméniens de la planète comme une véritable déchirure d’avec son historique
passé. La colère et l’indignation dominent devant le laxisme général, tandis que se
perpétue au grand jour l’élimination de la civilisation arménienne, de Turquie en
Azerbaïdjan, dans un silence assourdissant.
Le 23 janvier 2006, le député français François Rochebloine (UDF), rappelait dans
son intervention au Conseil de l’Europe :
Nous apprenons par ailleurs que la destruction méthodique des khatchkars a repris
dans le cimetière du Djougha, au sud du Nakhitchévan : on revoit les tombes
profanées, les croix brisées, les débris évacués... Le mépris des droits de l'homme et
l'insulte à la mémoire se conjuguent ainsi en un sombre tableau qui nous ramène
fâcheusement à de tristes périodes de notre histoire contemporaine.
Parmi les doléances contenues dans le Mémorandum remis à l’UNESCO figure
l’option de radiation de l’Azerbaïdjan à l’organisation UNESCO jusqu’à application de
toutes les recommandations y figurant.
En outre, la délégation s’exprimera lors d’une Conférence de Presse consécutive à
l’audition accordée par l’UNESCO.
Khatchkar, « Croix en pierre », stèles typiques de l’art arménien.
Finement ciselés, leur apparence laisse à penser à de la dentelle.
Les premiers Khatchkars apparaissent au IXè siècle.
Le cimetière de Jougha se départageait en trois secteurs.
Le premièr secteur regroupait les tombes couvrant la période allant du IXè au XIIIè
siècle, le second secteur, les XIVè et XVè siècle et le troisième, le XVIè siècle jusqu’en
1605, pour une superficie totale de 1600m2.