Monday, August 23, 2010

Les Khachkares Arméniens


Les khachkars constituent un grand pan de la culture arménienne, et y sont très répandus.
Les croix de pierre ou khachars (‘khach’ signifie croix, ‘kar’ signifie pierre), représentent un symbole de la nouvelle foi arménienne. Les khachkares gravés étaient utilisés dans les églises, les monastères, et les cimetières et même parfois insérés dans les murs de certains édifices.

Les plus anciennes tombes de Djulfa (Jugha en Arménien) datent du sixième siècle, mais les plus célèbres
khatchkars sont des 15è et 16è siècles, quand la ville était prospère en tant qu'étape sur les routes des épices et de la soie entre l'Asie et la Méditérranée.

Sur une période de trois jours commençant le 14 décembre 2005, une grande troupe militairede soldats Azeris ont détruits les restes des tombes au marteau, chargeant les pierres cassées sur des camions, et les déversant dans les eaux de l'Araxes. Il n'en reste que les photos prises avant.


http://romanes.blogspot.com/2006/07/les-khachkars-armniens.html

    Tuesday, August 17, 2010

    REPONSE INTERNATIONALE

    Le gouvernement de l'Azerbaïdjan a fait face à une bourrasque de condamnation depuis que les frais ont été indiqués la première fois. Quand les réclamations ont été évoquées la première fois en 1998, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (l'UNESCO) commandé que la destruction des monuments dans Julfa cesse. Les plaintes ont également apporté des appels semblables vers l'avant pour finir l'activité pour s'arrêter par Le Conseil international sur des monuments et des emplacements(ICOMOS).

    Dans la réaction aux frais a avancé par l'Arménie et les organismes internationaux, Azerbaïdjan a affirmé, faussement, que les Arméniens n'avaient jamais existé dans ces territoires. En décembre 2005, Zeynalov indiqué dans une entrevue de BBC que les Arméniens « n'ont jamais habité dans Nakhchivan, qui a été terre azerbaîdjanaise du temps immémorial, et c'est pourquoi il n'y en a aucun cimetière et monument arméniens et n'a jamais été. » L'Azerbaïdjan affirme à la place que les monuments n'étaient pas d'origine arménienne, mais de Albanais caucasien.

    En vue de la destruction, selon l'ambassadeur azerbaîdjanais vers les Etats-Unis, Khafiz Pashayev, les videos et les photographies qui ont apprêté ne montrent pas l'identité du peuple ni ne montrent pas ce qu'ils détruisent réellement. Au lieu de cela, l'ambassadeur affirme que le côté arménien a commencé une campagne de propagande contre l'Azerbaïdjan pour détourner l'attention à partir de la destruction alléguée des monuments azerbaîdjanais en Arménie. Président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliev a également nié les frais, les appelant « un mensonge et une provocation. »

    Les disciples non-Arméniens nombreux ont condamné la destruction et ont invité le gouvernement de l'Azerbaïdjan pour faire un exposé plus complet. Professeur américain d'anthropologue et d'associé de l'anthropologie au Université de Chicago, Adam T. Smith, appelé le déplacement des khachkars « un épisode honteux dans la relation de l'humanité à son passé, un acte déplorable de la part du gouvernement de l'Azerbaïdjan qui exige l'explication et la réparation. » Smith et d'autres disciples, aussi bien que plusieursSénateurs des Etats-Unis, signé une lettre à l'UNESCO et d'autres organismes condamnant le gouvernement de l'Azerbaïdjan.

    Au printemps de 2006, un journaliste de Institut pour le reportage de guerre et de paix a prétendu avoir visité le cimetière et a écrit qu'il « avait complètement disparu. » Par même année, Parlementaire européen les membres ont protesté au gouvernement azerbaîdjanais quand ils ont été empêchés d'inspecter le cimetière. Hannes Swoboda, Autrichien le membre socialiste de MPE et de comité qui a été nié l'accès à la région, commenté cela « s'ils ne nous permettent pas d'aller, nous avons un conseil clair que quelque chose de mauvais s'est produit. Si quelque chose est cachée nous voulons demander pourquoi. Il peut seulement être parce que certaines des allégations sont vraies. « Docteur Charles Tannock, un membre conservateur du Parlement européen pour Le grand Londres, fait écho ces sentiments et comparé la destruction au Statues de Bouddha détruit par Taliban dans Bamyan, L'Afghanistan en 2001. Il a cité dans un discours un architecte britannique, Steven Sim, un expert en matière de région qui a certifié que la longueur visuelle tirée de la frontière iranienne était véritable.

    L'Azerbaïdjan a interdit au Parlement européen parce qu'il a indiqué qu'il accepterait seulement une délégation s'il visitait le territoire Arménien-commandé aussi bien. « Nous les pensons que si une approche complète est adoptée aux problèmes qui ont été soulevés, » a dit le porte-parole étranger Tahir Tagizade de ministère d'Azerbaïdjanais, « serons possibles pour étudier les monuments chrétiens sur le territoire de l'Azerbaïdjan, incluant dans la République autonome de Nakhchivan. »

    Après que plusieurs visites plus remises à plus tard, une tentative remplacée aient été projetées par des inspecteurs de PACE pour le 29 août au 6 septembre 2007, menés par MP britannique Edouard O'Hara. Aussi bien que Nakhitchevan, la délégation visiterait Bakou, Yerevan, Tbilisi, et Nagorno Karabakh . Les inspecteurs ont projeté visiter Nagorno Karabakh par l'intermédiaire de l'Arménie, et s'étaient chargés du transport pour faciliter ceci. Cependant, le 28 août, le chef de la délégation azerbaîdjanaise au PAS a libéré une demande que les inspecteurs doivent entrer dans Nagorno Karabakh par l'intermédiaire de l'Azerbaïdjan. Le 29 août, sécrétaire général de PAS

    Mateo Sorinas a annoncé que la visite a dû être décommandée en raison de la difficulté pour accéder à Nagorno Karabagh à l'aide de l'itinéraire exigé par l'Azerbaïdjan. Le ministère des affaires étrangères en Arménie a publié une énonciation de rapport que l'Azerbaïdjan avait cessé la visite « dû seulement à leur intention pour voiler la démolition des monuments arméniens dans Nakhijevan. »

    Friday, August 13, 2010

    DESTRUCTION DE KHACHKAR DE NAKHICHEVAN

    Destruction de Khachkar dans Nakhchivan se rapporte à des accusations documentées contre L'Azerbaijan de l'embarquement sur une campagne commençant en 1998 et finissant en décembre 2005 pour démolir complètement le cimetière médiéval de khachkars Arménien

    près de la ville de Julfa, Nakhitchevan (un exclave de l'Azerbaïdjan). Réclame par les Armeniens que l'Azerbaïdjan entreprenait une campagne systématique pour détruire et enlever les monuments a surgi la première fois vers la fin de 1998 et ces frais ont été remplacés en 2002 et 2005.

    Des appels nombreux ont été classés par des organismes arméniens et internationaux, condamnant le gouvernement azerbaîdjanais et l'invitant à renoncer d'une telle activité. En 2006, l'Azerbaïdjan barré Le Parlement Europeen les membres d'etudier les réclamations, les chargeant de l'« ont polarisé et approche hysterique » à la question et à déclarer qu'elle accepterait seulement une délégation si elle visitait le territoire Arménien-commandé aussi bien.

    http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Khachkar_destruction_in_Nakhchivan

    Monday, August 9, 2010


    Sauvegarder les monuments arméniens





    Le nom de l’institut de Recherches sur l’Architecture Arménienne (RAA pour Research on Armenian Architecture) est beaucoup moins connu du public que le nom de l'UGAB ou du Hay Tad. Pourtant, l’œuvre entreprise par ce groupe de passionnés est monumentale et digne d'une institution gouvernementale. Les objectifs de l’organisation sont les suivants : explorer les territoires naguère habités par les Arméniens, enregistrer chaque objet témoignant de leur présence et reconstituer l’histoire des monuments et des habitations, en les insérant dans le contexte général de l’histoire nationale. Autrement dit, il s’agit de sauver - ne serait-ce que sur le papier - ces traces que certains tentent d’effacer de la terre. Le champ d’action de la RAA s’étend de la Géorgie, à l’Azerbaïdjan, en pensant par la Turquie et l’Iran.




    Le fondateur de l’organisation, Armen Hakhnazarian, est né en Iran où son père, Hovannes Hakhnazarian, occupait le poste de proviseur des écoles arméniennes de Téhéran. Pendant les années 60, le jeune Armen Hakhnazarian, alors étudiant à la faculté d’architecture de l’Université d’Aix-la-Chapelle, commence à rassembler des matériaux afin de préparer sa thèse sur l’architecture arménienne. Outre le simple paramètre architectural, il prend en compte et analyse l’éparpillement des monuments, leur destruction mais aussi sur les moyens de les protéger. Il se rend en Turquie à plusieurs reprises et y constate l’état pitoyable des églises arméniennes ; au fil de ses visites, il constate également la disparition de certains édifices qu’il avait vu auparavant. A la fin des années 60, il fit une rencontre importante en la personne de Vazguen Barseghian. Ce rescapé du génocide installé à New-York, était professeur de physique dans une université américaine. Il s’engagea alors à financer les travaux de la RAA, et en particulier l’impression des nombreuses diapositives (soit 7 volumes de 5000 photos). Malheureusement, il disparaîtra brutalement sans jamais être remplacé.

    Les premières visites d’Armen Hakhnazarian en Arménie soviétique ont commencé au début des années 1980. Il coopèrera alors étroitement avec le Comité pour la protection de l’héritage culturel de l’Arménie soviétique ; c’est là qu’il fera la rencontre de Samvel Karapetian qui deviendra plus tard l’autre pilier de la RAA. Le parcours de ce dernier est tout à fait atypique pour un homme né en URSS. Dès son enfance, il est marqué par les récits de son grand-père, rescapé du génocide et seul survivant d’une famille de vingt-huit personnes. Dès 1978, il se rend dans les territoires arméniens annexés par l’Azerbaïdjan, et plus particulièrement dans ceux se trouvant de part et d’autre de la rivière Koura. Il nous confia qu’à "
    l’époque lorsque j’ai fait ce voyage je n’étais qu’un modeste amateur ; bien sur, je faisais des croquis, mais ils manquaient de précision et de professionnalisme. Mais désormais, ils constituent la seule documentation que nous possédons sur ces régions. Quand je dis " nous " j’entends les Arméniens ". En parallèle, la RAA s’implique également dans la reconstruction des monuments historiques. Pour des raisons évidentes, ce travail ne peut être entrepris que sur le territoire de l’Arménie et du Karabakh, car ni la Géorgie, ni l’Azerbaïdjan, ni la Turquie n’autorisent les spécialistes Arméniens à approcher les monuments. La République Islamique d’Iran quant à elle, a toujours eu le souci de préserver et de restaurer les monuments arméniens et ce, avec le soutien de la communauté locale. Depuis le début des années 90, Armen Hakhnazarian a dirigé la restauration de 9 églises sur le territoire arménien. Actuellement, la RAA restaure l’église du complexe monastique de Dadivank (Karabakh) ainsi que l’église principale du complexe monastique d’Ushi (Arménie).

    Le département de recherche et de publication de la RAA dirigé par Samvel Karapetian, a publié à ce jour huit volumes de documentations précieuses car méconnus du grand public (Les monuments culturels du Haut-Karabakh, Les monuments arméniens en Kakhétie (est de la Géorgie), Les maires de Tbilissi, La collection arménienne du musée caucasien, Les forteresses des princes du Karabakh et du Siunik etc).
    " Lorsque j’ai commencé à voyager, raconte Samvel Karapetian, j’ai choisi comme destination prioritaire l’Azerbaïdjan. Connaissant l’animosité envers tout ce qui était arménien, je savais que les monuments historiques pouvaient disparaître du jour au lendemain. Mes voyages vers la Géorgie n’ont débuté qu’en 1988 ; pourtant, j’y ai découvert là-bas des choses qui m’ont profondément choqué. Je peux vous assurer qu’en matière de destruction de monuments historiques, les Géorgiens auraient beaucoup à apprendre aux Azéris et aux Turcs. " Les publications de la RAA sont réalisées par l’imprimerie " Zaven & Sons " de Beyrouth. Armen Hakhnazarian parle avec beaucoup d’affection de son propriétaire qui travaille souvent à crédit. Samvel Karapetian se souvient d’un ouvrage intitulé Karabakh du Nord, les territoires perdus du pays vainqueur qu’il souhaitait faire éditer. Le livre était si volumineux que le coût de son impression s’était révélé être hors de prix pour la RAA ; Zaven lui confia alors : " avec ou sans argent nous allons le publier ". En 1998, la RAA et l’organisation " Terre et Culture " ont alarmé l’UNESCO et les communautés arméniennes de la destruction du cimetière des khatchkars (V-XVIIe siècles) à Hin Djugha (Nakhitchevan). Grâce à cette intervention, la destruction fut temporairement interrompue. Néanmoins, les photos prises le 25 novembre 2002 par le responsable de " Terre et Culture ", M. G. Gevonian, attestent de la totale disparition des 3000 khatchkars du site. Ces photos peuvent être consultées sur le site web de la RAA (www.raa.am). En septembre dernier, l’exposition de photographies (puisées dans les archives de la RAA) organisée au Parlement Européen par l’Assemblée des Arméniens d’Europe a démontré clairement la destruction de cet héritage culturel mondial par l’Etat turc.

    Armen Hakhnazarian et sa femme Margritt Blunemann sont les principaux bailleurs de fonds de l’organisation. Une maigre partie des frais de publication est amortie par des abonnements et les quelques donations ponctuelles. Ce combat perpétuel entre et l’urgence du travail et la recherche de moyens de financements, dure depuis plus de vingt ans. La fatigue se lit désormais sur le visage d’Armen Hakhnazarian, même si rien ne semble pouvoir altérer son obstination.

    Irène SHABOYAN
    Erévan

    http://barsamian.pagesperso-orange.fr/parevcotedazur/numeros/parev24/art34.html

    Thursday, August 5, 2010

    UN CIMETIÈRE MÉDIÉVAL ARMÉNIEN
    EFFACÉ DE LA SURFACE DE LA TERRE

    Le mardi 17 octobre 2006, une délégation internationale formée sous l’impulsion du
    groupe parlementaire Suisse-Arménie sera reçue à Paris par M. Koïchiro Matsuura,
    Directeur général de l’UNESCO, auquel elle remettra un Mémorandum ainsi qu’une
    documentation exhaustive traitant du crime perpétré dans le cimetière médiéval
    arménien de Djougha (Djoulfa/Julfa) par l’armée de l’Azerbaïdjan. La délégation,
    soutenue par Charles Aznavour, Ambassadeur d’Arménie auprès de l’UNESCO, sera
    conduite par les Conseillers nationaux Dominique de Buman (PDC/FR) et Ueli
    Leuenberger (Les Verts/GE), co-présidents du Groupe parlementaire Suisse-Arménie.
    Dans le Mémorandum, signé de la main de chaque député de la délégation, figurent
    cinq recommandations exécutoires en direction de l’Azerbaïdjan; il est question, entre
    autres, de diligenter une enquête internationale et de dénoncer ouvertement la
    destruction du site de Djougha.
    Le 30 août 2006, les autorités Azéris avaient refusé à une délégation d’Europarlementaires
    de se rendre au Nakhitchévan (Azerbaïdjan) pour constater la
    destruction massive des croix en pierre ('khatchkars') millénaires du cimetière de
    Djougha.